Au lendemain de la crise du verglas, Hydro-Québec avait connu pareille opposition, en particulier autour du projet de ligne Hertel-Des Cantons, qui visait à sécuriser l’approvisionnement électrique de la métropole. Après des mois de batailles et de représentation devant les tribunaux, le projet a finalement été réalisé.
Mais loin de baisser les bras, la Society for the Protection of New Hampshire Forests a annoncé, le 19 août dernier, avoir conclu une entente portant sur l’acquistion de quatre lots forestiers situés sur une portion de tracé envisagé de la future ligne Québec-New Hampshire. L’objectif, selon Argent, est de transformer ce territoire de 1 500 acres en zone de conservation, ce qui nuirait encore au projet d’exportation d’Hydro-Québec en Nouvelle-Angleterre.
Hydro vend de l’électricité à la Nouvelle-Angleterre depuis une trentaine d’années. Cette région achète déjà environ la moitié du volume total des exportations d’Hydro-Québec.
Au moment d'écrire ces lignes, le responsable des communications du projet Northern Pass Transmission n'avait pas rappelé LesAffaires.com pour discuter del'opposition au projet et l'informer du nouvel échéancier prévu pour le dépôt du tracé attendu par Hydro-Québec.
Cette ligne Québec-New Hampshire s'ajouterait à une autre, inaugurée au début des années 1990, reliant Radisson, au Québec, à l'État du Massachussetts. Hydro a déjà acheminé plus de 100 milliards de kWh sur cette ligne.
En 2011, les exportations nettes d’Hydro-Québec Production ont représenté 11 % du volume des ventes nettes et ont généré 15 % du bénéfice net de l’entreprise.
