Hydro-Québec fournira le tiers de l'électricité du Vermont

Publié le 12/08/2010 à 12:05, mis à jour le 12/08/2010 à 15:09

Hydro-Québec fournira le tiers de l'électricité du Vermont

Publié le 12/08/2010 à 12:05, mis à jour le 12/08/2010 à 15:09

Par La Presse Canadienne

Thierry Vandal, président d'Hydro-Québec. Photo : lesaffaires.com

Le premier ministre Jean Charest et le gouverneur du Vermont, James Douglas, ont dévoilé jeudi les détails d'un contrat à long terme qui fournira le tiers de l'électricité dont aura besoin l'État limitrophe jusqu'en 2038.

Une entente de principe avait été signée en mars dernier à Québec et l'accord définitif devait être conclu avant la fin juillet. Des problèmes de dernière minute ont empêché les parties de respecter l'échéance.

Plus: Terre-Neuve dénonce le Québec de nouveau

Le contrat prévoit qu'Hydro-Québec vendra 225 mégawatts aux deux plus importants distributeurs d'électricité de l'État, la Central Vermont Public Service Corp. et la Green Mountain Power.

C'est la quantité d'électricité qu'Hydro-Québec fournit déjà au Vermont en vertu d'un contrat signé en 1987 et qui expire en mars 2012.

Lors de la signature de l'entente de principe, le gouverneur Douglas estimait que le contrat allait assurer un approvisionnement stable en énergie propre et renouvelable à un coût concurrentiel.

L'accord ne prévoit pas un prix fixe du kilowattheure, mais plutôt un prix qui variera en fonction des cours de l'électricité sur les marchés et de l'inflation. On évalue actuellement que le prix de départ sera de six cents le kilowattheure, soit pratiquement le même prix que le Vermont paie actuellement à Hydro-Québec. Le prix exact pour les livraisons débutant en 2012 sera établi en décembre.

Les élus du Vermont ont ouvert la voie à l'accord en attribuant dans une loi, plus tôt cette année, la désignation d'énergie renouvelable à l'électricité produite par Hydro-Québec.

Des écologistes du Vermont ont toutefois dénoncé cette désignation, rappelant qu'Hydro-Québec exploite une centrale nucléaire et soutenant que la société d'État n'avait pas un bilan environnemental sans tache.

Il reste que c'est une désignation semblable venant de Washington que souhaite le plus ardemment Québec. Une reconnaissance fédérale permettrait aux sociétés américaines d'électricité de profiter d'avantages fiscaux en achetant d'Hydro-Québec. Or pour l'instant, le dossier est loin d'être une priorité à Washington.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.