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Les actionnaires de Goldcorp (TSX:G) ont défait mercredi une résolution qui avait été soumise pour que la société précise de façon explicite comment elle entendait consulter les populations locales au sujet de ses activités minières au Guatemala.
Les actionnaires, qui ont envoyé leurs votes avant la tenue de l'assemblée annuelle de l'entreprise à Toronto, mercredi, se sont prononcés dans une proportion de 90 % contre la résolution, qui recommandait également que Goldcorp cesse toute activité, expansion et exploration dans les secteurs où l'État n'a pas obtenu le consentement des collectivités locales.
Au coeur de cette question se trouve tout particulièrement la mine Marlin, au Guatemala, dont l'exploitation a débuté en 2005 et qui, depuis, est, en quelque sorte, un boulet que l'entreprise traîne avec elle.
Des regroupements d'activistes ont demandé à Goldcorp de cesser sans tarder ses activités à la mine parce qu'elle n'avait pas tenu référendum auprès de la population locale afin de savoir si elle soutenait ou non le projet d'exploitation minière.
Néanmoins, le président et chef de la direction de Goldcorp, Chuck Jeannes, a affirmé mercredi que la compagnie avait respecté toutes les exigences du gouvernement guatémaltèque en consultant les résidants, avant la construction de la mine.
M. Jeannes a précisé que le processus de consultation avait duré plus d'un an, et que des milliers d'entretiens individuels avaient eu lieu.
Une trentaine de militants et de représentants de secteurs du Guatemala où Goldcorp mène ses activités se sont rassemblés à l'extérieur de l'édifice où avait lieu l'assemblée annuelle de l'entreprise, mercredi, afin de protester contre la mine Marlin et d'autres projets. Ils ont soulevé des questions d'ordre environnemental et de santé.
