Gaz de schiste: la rentabilité n'y est pas

Publié le 15/01/2013 à 13:41, mis à jour le 15/01/2013 à 14:01

Gaz de schiste: la rentabilité n'y est pas

Publié le 15/01/2013 à 13:41, mis à jour le 15/01/2013 à 14:01

LM - Allez-vous continuer vos investissements ?

CdM - Il est clair qu'on met la pédale douce. Je ne vois pas l'intérêt d'aller investir - je précise bien dans les gaz secs - là où la rentabilité n'est pas au rendez-vous. Les champs sont toujours là, les permis toujours valides et les productions redémarreront quand les prix du gaz repasseront au-dessus du prix de revient. Nous allons en revanche continuer nos investissements dans d'autres pays où les marchés sont porteurs, comme la Chine, la Pologne et le Danemark, où nous devrions commencer un forage d'exploration cette année.

Sur le site Internet de BFM Business, Benjamin Louvet, associé-gérant de Prim'Finance, un gestionnaire de portefeuille, explique que les analystes ne sont nullement surpris. «Le développement des gaz de schiste aux États-Unis a fait très fortement chuter le prix du gaz sur place. La baisse de ce prix a fait que beaucoup de gisements qui étaient mis en exploitation sont devenus non rentables.»

Et ce n'est pas le seul problème qui touche la production, estime M. Louvet. «On est parti avec des modèles extrêmement positifs en termes de volume d’extraction de ces gaz de schistes. Mais nous avons dû nous rendre compte que le taux de dépréciation de ces gisements était très important. En un an, on pouvait voir la quantité de gaz extrait d’un puit baisser de plus de 50% donc on s’est retrouvé avec des projections de production qui étaient finalement beaucoup moins intéressantes que prévues.»

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