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Les gouvernements au Canada doivent se doter de règlements plus efficaces pour protéger les sources d'eau potable des techniques de forage utilisées dans l'extraction des gaz de schiste, soutient un nouveau rapport publié par la Munk School de l'Université de Toronto.
Les gouvernements fédéral et provinciaux n'ont pas encore développé de règlements adéquats ou de politiques sur l'impact potentiel de la fracturation hydraulique sur les sources d'eau, écrit l'analyste Ben Parfitt dans le rapport intitulé Fracture Lines.
Les foreurs injectent une combinaison d'eau, de sable et de produits chimiques dans le sol pour en extraire le gaz.
M. Parfitt a affirmé que les sources d'eau étaient menacées par l'absence d'informations divulguées sur les produits chimiques et l'eau tirés de cours d'eau et des sources souterraines.
L'industrie des gaz de schiste soutient utiliser seulement une fraction de l'eau nécessaire au fonctionnement d'autres industries, incluant le secteur des pâtes et papier.
Questerre Energy, qui prévoit effectuer du forage dans les shales de l'Utica au Québec, a fait valoir que l'utilisation d'eau projetée pour une année serait moindre que la quantité utilisée pour le lavage des voitures.
Les formations de schiste au Québec, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick, de même qu'aux États-Unis, font actuellement l'objet d'exploration ou d'exploitation. Mais les inquiétudes de groupes et citoyens sur les conséquences potientielles sur l'environnement ont suscité des débats sur les méthodes utilisées.