Forer ou ne pas forer ?

Publié le 18/12/2010 à 00:00, mis à jour le 16/12/2010 à 15:19

Forer ou ne pas forer ?

Publié le 18/12/2010 à 00:00, mis à jour le 16/12/2010 à 15:19

Pour les sociétés gazières, la menace ne vient pas de Québec, mais de Wall Street.

Au New York Mercantile Exchange, le prix du gaz naturel est encore près de son plancher des 10 dernières années, atteint au troisième trimestre de 2009.

Rien pour justifier les coûts élevés de l'exploration dans la province. Les deux entreprises les plus avancées du Québec, les albertaines Talisman et Questerre, ont décidé en septembre de reporter la fracturation hydraulique dans deux puits de Lotbinière, car attirer un sous-traitant ici ne se justifie tout simplement pas pour l'instant.

" Je ne crois pas à un revirement rapide de la situation ", dit Jean-Thomas Bernard, économiste spécialisé dans les ressources naturelles à l'Université Laval. La U.S. Energy Information Administration non plus : elle prévoit une hausse modeste de 0,9 % du prix du gaz l'an prochain.

Au printemps 2011, Questerre et Talisman devront décider si elles vont de l'avant. D'ici là, le 4 février, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement doit déposer son rapport sur le " développement durable " au conseil des ministres. Mais le gouvernement Charest ne devrait pas compliquer la vie des gazières. La ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, a déclaré qu'elle souhaitait au contraire la " faciliter ", au congrès de l'Association pétrolière et gazière du Québec, en octobre 2009.

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