La bataille juridique qui oppose Boralex et O'Leary Funds au sujet de l’acquisition du Fonds de revenu Boralex énergie par Boralex n’est peut-être pas terminée.
Ce matin, Boralex a annoncé avoir complété l'acquisition des parts du Fonds de revenu Boralex qu'elle ne possédait pas déjà après avoir remporté une bataille juridique contre des investisseurs récalcitrants qui voulaient empêcher la transaction.
La Cour supérieure du Québec a en effet jugé la semaine dernière que O'Leary Funds, qui détenait 9,9% des parts du fonds, ne pouvait bloquer la fusion des deux entreprises même si cette transaction n'avait pas reçu l'aval de 90% des investisseurs.
Cependant, O'Leary Funds a annoncé ce matin qu’elle poursuivra ses efforts pour faire avorter la transaction. O'Leary Funds estime que «toute acquisition forcée serait illégale», et affirme qu’elle prendra les «mesures appropriées pour protéger les droits des porteurs minoritaires», peut-on lire dans un communiqué. O'Leary Funds ne donne toutefois pas plus de détails sur ses intentions.
Boralex possédait déjà 73 pour cent des parts du fonds. Le pdg Patrick Lemaire a indiqué lundi que l'intégration des actifs de cette entité au portefeuille de Boralex constituait un pas important vers l'atteinte des objectifs de croissance de l'entreprise.
La société fera le nécessaire pour que les unités du fonds soient retirées de la cote à la Bourse de Toronto.
Boralex exploite 41 centrales électriques au Canada, aux États-Unis et en France. Leur puissance installée totalise 650 MW. Quant au fonds, il regroupe dix centrales au gaz, à la biomasse ou au fil de l'eau.
