Extraire des métaux dans l'espace, un projet pas si fou selon les scientifiques

Publié le 20/02/2013 à 06:53, mis à jour le 20/02/2013 à 06:58

Extraire des métaux dans l'espace, un projet pas si fou selon les scientifiques

Publié le 20/02/2013 à 06:53, mis à jour le 20/02/2013 à 06:58

Par AFP

La société américaine Deep Space Industries vise lancer en 2015 d'une flotte de sondes pour prospecter les minerais

Extraire des minerais et des métaux dans l'espace? La technologie actuelle le permet, assurent des scientifiques réunis mercredi en Australie, mais la rentabilité de telles opérations reste douteuse.

Récupérer des «terres rares», ces métaux indispensables aux industries de haute technologie, sur la Lune ou sur des astéroïdes peut sembler tentant, selon les scientifiques et responsables de groupes miniers réunis pour le Forum des mines hors Terre, le premier de son genre à se tenir.

«Je crois que nous en sommes au point où les gens se disent ah oui, je pense que ça peut se faire», a déclaré Andrew Dempster, du Centre australien pour l'ingénierie spatiale. «Le gros de la technologie est prêt, mais il faut que ce soit rentable».

Lisez notre texte publié vendredi dernier L'astéroïde qui frôlera la terre, une mine qui vaudrait 195 G$

René Fradet, un des responsables du laboratoire Jet Propulsion de la NASA --l'organisation derrière la mission en cours de Mars Curiosity--, pense que l'extraction minière dans l'espace sera possible et rentable d'ici 20 à 30 ans.

Les coûts selon les estimations actuelles sont importants: transporter un kg de matériel vers la Lune coûte 100000 dollars, sans compter le coût du matériel lui-même.

Matthew Dunbabin, de l'agence scientifique australienne CSIRO, a effectué une simulation à taille réelle. Selon lui, le principal problème est l'alimentation électrique.

Peu de missions spatiales ont effectué des extractions: le total rapporté par toutes les missions Apollo de la NASA s'élève à 382 kg et le programme sur Mars n'a lui ramené que quelques grammes, a rappelé Matthew Dunbabin.

La gravité, les températures, la pression atmosphérique, les radiations et la consistance des sols présentent des difficultés uniques, le tout compliqué par le fait que les opérations dans l'espace seraient largement automatiques et dirigées par télécommande.

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