(Photo: Bloomberg)
Port pétrolier ou pas, les retombées économiques du projet d'oléoduc Énergie Est seront au rendez-vous pour le Québec, assure le président et chef de la direction de TransCanada (TSX:TRO), Russ Girling.
En entrevue à La Presse Canadienne, en marge de la Conférence de Montréal, il a toutefois réitéré que l'entreprise continuait d'évaluer d'autres sites dans la province depuis qu'elle a mis une croix sur son projet de terminal à Cacouna, en avril dernier.
Si TransCanada décide de ne conserver qu'un terminal, à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, elle mettra ses données à jour quant aux retombées économiques du projet au Québec, a affirmé M. Girling.
Il a toutefois ajouté que les montants ne seraient pas vraiment moins élevés, puisque la majorité des dépenses concerne la phase de construction de l'oléoduc, dont la mise en service a été repoussée à 2020.
M. Girling n'a pas voulu dire quand TransCanada prendra la décision de construire ou non un port pétrolier au Québec, réitérant que le processus d'évaluation suit son cours.
La société albertaine prévoit dépenser près de 4 milliards $ au Québec pendant la construction pour compléter le trajet de l'oléoduc jusqu'au Nouveau-Brunswick, ce qui devrait, selon l'entreprise, créer plus de 4500 emplois.
