Selon Statistique Canada, il s'agit de l'augmentation des prix la plus faible constatée depuis janvier 2007.
En décembre, les prix de l'essence étaient de 25,8 pour cent inférieurs aux niveaux enregistrés le même mois l'année précédente. Cette chute est la plus importante observée depuis le début de la publication de l'indice des prix de l'essence en 1949. Elle fait suite à une baisse de 14,4 pour cent des prix à la pompe en novembre.
L'indice des prix à la consommation sans l'essence a progressé de 2,6 pour cent au cours de la période de 12 mois terminée en décembre. C'est un léger recul par rapport à la croissance de 2,8 pour cent enregistrée en novembre.
"Le nombre de biens et services dont le prix a diminué en décembre (35 % de l'IPC) demeure tout de même plus faible que celui dont le prix a augmenté (65 % de l'IPC)", fait remarquer Sébastien Lavoie, économiste à la Banque Laurentienne. "On ne peut donc pas vraiment parler de déflation, qui nécessite par définition une baisse générale de prix de tous les biens et services", ajoute-t-il.
L'inflation annuelle a aussi été atténuée par les baisses continues des prix d'achat et de location à bail de véhicules automobiles, des vêtements pour femmes, ainsi que du mazout et des autres combustibles.
On a cependant noté des prix plus élevés pour les produits alimentaires et énergétiques et une augmentation des coûts de l'intérêt hypothécaire.
Au Québec, le taux annuel d'inflation a chuté à 0,5 pour cent en décembre, alors qu'il se situait à 1,4 pour cent en novembre.
Avec la Presse Canadienne
