La partie n'est pas encore gagnée pour la relance de Mine Jeffrey, dans les Cantons-de-l'Est.
La Tribune rapporte jeudi que l'entreprise d'Asbestos doit maintenant dénicher un partenaire financier si elle veut obtenir une garantie de prêt du gouvernement du Québec, en raison d'une révision à la hausse du coût du projet, qui passe de 58 à 73 millions $.
La hausse des coûts du projet s'explique par différents facteurs, selon Bernard Coulombe, président de Mine Jeffrey. En outre, à cause de nouvelles exigences environnementales du gouvernement du Canada, Mine Jeffrey devra retirer les BPC de ses transformateurs et condensateurs.
Bernard Coulombe ne se dit toutefois pas décontenancé par cette nouvelle embûche, ni par les dénonciations de plus en plus fréquentes de l'amiante. Il espère concrétiser d'ici quelques mois son projet de mise en exploitation de la mine souterraine d'amiante chrysotile et est actuellement en recherche active d'un partenaire.
Plus de 400 emplois seraient ainsi créés pour la production annuelle de 200 000 tonnes de chrysotiles.
Les travaux de construction de la mine souterraine, au coût de 130 millions $, avaient été exécutés à 90% à la fin des années 90, mais stoppés en raison de la crise asiatique.