Le Canada avait donné son accord à des entreprises forestières locales pour qu'elles coupent les arbres infestés avant qu'ils ne pourrissent, et vendent le bois. Ce dernier est maculé de taches bleu, résultat d'un champignon introduit dans la sève des arbres par l'insecte, mais demeure aussi solide que du bois normal.
Il s'agissait du troisième litige entre le Canada et les États-Unis depuis la signature en 2006 d'un accord bilatéral sur le commerce du bois de construction, dont les échanges totalisent environ 3 milliards de dollars par an.
Les deux premiers litiges avaient été réglés à l'avantage des producteurs américains.