Le groupe anglo-australien a justifié cette mesure par la détérioration croissante de l'environnement économique.
Ces suppressions représentent 6% des effectifs du groupe qui compte 41 000 employés permanents et 60 000 sous contrats.
BHP emboîte le pas à son rival Rio Tinto, qui éliminera 14 000 emplois cette année pour réduire sa dette.
Rappelons que BHP a renoncé en décembre dernier à acheter Rio Tinto en raison de la crise mondiale. Le groupe a d’ailleurs réduit sa production de plusieurs métaux comme le cuivre, le nickel, l'aluminium ainsi que le manganèse.
BHP supprimera 3 400 postes en Australie, surtout dans la production de charbon et de nickel, 2000 postes dans la production de métaux de base au Chili et 550 dans la mine de cuivre de la Pinto Valley aux États-Unis.
Le groupe a prévu une charge de 500 millions de dollars liée à ces suppressions. BHP a aussi averti qu'il passerait dans ses comptes du premier semestre une dépréciation d'actifs de 1,2 milliard de dollars liée à la baisse des cours du nickel, et probablement encore de 400 millions de dollars au second semestre.
Avec AFP