"Il y a dix grands sites miniers dans la région, on ne peut pas faire semblant. Il y a une facture qui vient avec ça et des conséquences à la fermeture. Nous voulons être écoutés", a dit M. Lessard.
Le comité de relance de la mine réclame une rencontre d'urgence avec la première ministre Marois accusée de faire la sourde oreille.
"On n'a jamais envisagé que notre propre gouvernement viendrait torpiller de l'intérieur notre projet de relance et tuer tout espoir de relance de la mine", a affirmé quant à lui le maire de Thetford Mines, Luc Berthold.
Les élus municipaux et les intervenants économiques ont l'intention de multiplier les efforts pour obtenir une rencontre avec des représentants du gouvernement péquiste au cours des prochains jours. De son côté, le propriétaire de la mine Lac-d'Amiante n'a pas l'intention de démanteler les installations pour le moment.