«Il serait tout à fait sage d'examiner toutes les opportunités pourvoyeuses de liquidités. Il serait stupide de mettre de côté une de ces options», a confié Klaus Kleinfeld, pdg du producteur américain d’aluminium, au quotidien Wall Street Journal.
En février, les directions d’Alcoa et de Chinalco avaient reconnu être en pourparlers à ce sujet, mais sans donner aucun détail. Cela étant, un accord en bonne et due forme n’est pas d’actualité, a souligné en entrevue le pdg d’Alcoa.
Il y a un mois à peine, Chinalco est entrée dans le capital de Rio Tinto, en investissant 19,5 milliards de dollars américains.
Une autre méthode est également envisagée par la direction d’Alcoa pour atténuer les effets de la crise : la réduction du dividende versé aux actionnaires.
En 2008, Alcoa a enregistré une perte nette de 74 millions de dollars américains, en raison d’une chute du cours de l’aluminium de 80%. En janvier, la direction a annoncé la suppression de 13 500 emplois dans le monde, soit 13% de ses effectifs.
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