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L'imprimeur et éditeur Transcontinental a poursuivi son redressement à son deuxième trimestre, enregistrant des profits nets de 67 millions $ (83 cents par action).
Pendant la même période de l'an dernier, l'entreprise montréalaise avait essuyé une perte nette de 144,3 millions $ (1,79 $ par action), découlant en bonne partie de radiations de valeur sur des actifs qui s'étaient dépréciés. De plus, le bénéfice net du plus récent trimestre a été gonflé par le gain de 105,7 millions $ tiré de la vente de la quasi-totalité de ses actifs de publipostage aux États-Unis.
Le bénéfice d'exploitation avant amortissement ajusté, qui ne tient pas compte des éléments inhabituels, a progressé de 18 pour cent pour atteindre 91 millions $.
Le chiffre d'affaires a reculé de quatre pour cent pour s'établir à 510 millions $. En excluant les publications qui ont cessé de paraître et les fermetures d'imprimeries, les revenus ont crû de deux pour cent.
Le président et chef de la direction de Transcontinental, François Olivier, a souligné mardi que les résultats des quatre derniers trimestres «ont tous été supérieurs à ceux des trimestres comparables précédents».
Pour y parvenir, l'entreprise a mis en oeuvre, il y a plus d'un an, une douloureuse restructuration qui s'est soldée par la suppression d'environ 1750 postes, dont la moitié aux États-Unis. Elle a aussi pu compter sur les nouveaux revenus générés par l'impression du quotidien San Francisco Chronicle.
