L'animateur de radio de Québec Rémy d'Anjou est décédé des suites d'un cancer qu'il combattait depuis déjà plusieurs mois.
Le journaliste, devenu un véritable personnage pour la région de la Vieille Capitale, était une voix reconnue sur les ondes de Québec. Sa dernière émission a été diffusée le 30 avril dernier, à la station de radio Québec800. Il a accroché son micro, en annonçant à ses auditeurs qu'il se retirait, à 68 ans, avec le titre du plus vieux "morningman" de la province.
Cette retraite a été forcée par un cancer de la langue. Au cours des derniers mois, il avait entrepris les traitements afin de vaincre la maladie.
Dans les mois qui ont suivi son départ, ses auditeurs ont pu entretenir avec lui une correspondance plus ou moins régulière sur le site Internet de la station. Certains échanges s'y trouvent toujours et témoignent de ce qu'il représentait pour son public. La station invite d'ailleurs les personnes qui le désirent à écrire quelques mots à sa famille ou à raconter des souvenirs du disparu.
Au cours d'une longue carrière journalistique, Rémy d'Anjou s'est aussi frotté à la presse écrite au sein des journaux La Presse, Le Soleil et L'Action. Il a aussi contribué à l'agence La Presse Canadienne, mais il s'est surtout illustré dans les médias électroniques à la télévision sur Télé-4 et auprès des stations CKCV et CHRC.
Outre ses fonctions liées au monde de l'information, Rémy d'Anjou s'est fait l'instigateur de grands événements culturels à Québec dont le Festival d'été et les Médiévales, devenues Fêtes de la Nouvelle-France.
Plusieurs l'ont soupçonné d'avoir incarné le Bonhomme Carnaval. Ce mythe n'en est pas un : Rémy d'Anjou a effectivement endossé le costume du personnage d'hiver, pendant de nombreuses années.
Rémy d'Anjou a célébré son 69e anniversaire en septembre dernier. Il laisse dans le deuil sa conjointe Marlène et ses quatre enfants. Les détails concernant l'endroit et l'heure des funérailles n'ont pas encore été dévoilés.
