News Corp. : Rebekah Brooks démissionne

Publié le 15/07/2011 à 08:33, mis à jour le 15/07/2011 à 09:22

News Corp. : Rebekah Brooks démissionne

Publié le 15/07/2011 à 08:33, mis à jour le 15/07/2011 à 09:22

Par lesaffaires.com

Après des jours de pressions, la présidente et chef de la direction de News International, Rebekah Brroks, a donné sa démission dans la foulée du scandale de l’écoute électronique qui secoue News Corp.

News International, la filiale britannique de News Corp, exploitait le tabloïd News of the World, le plus vendu de Grande-Bretagne et qui a publié dimanche sa dernière édition après 168 ans d’existence. Le journal a piraté à plusieurs reprises les lignes téléphoniques de victimes d’actes criminels, d’attentats terroristes et des familles de soldats morts en Afghanistan par exemple, ce qui a choqué l’opinion publique des Britanniques et déclenché des enquêtes criminelles.

Depuis le début du scandale, le président et chef de la direction de News Corp, Rupert Murdoch, lui donnait son appui.

Mme Brooks a dit que sa présence « détournait l’attention » de ses tentatives de « corriger les problèmes du passé » dans une lettre adressés à ses employés.

Ancienne rédactrice en chef du News of the World entre 2000 et 2003, Rebekah Brooks dirigeait News International depuis 2007.

Tom Mockridge, qui était jusqu’ici le président et chef de la direction de Sky Italia, appartenant à News Corp, prendra la relève.

En plus d’entraîner la fermeture de News of the World, le scandale a poussé News Corp à se retirer de sa tentative d’acquisition de BSkyB.

Avec Bloomberg.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.