Les femmes journalistes du quotidien Les Échos font une grève antisexiste

Publié le 07/06/2013 à 11:30, mis à jour le 07/06/2013 à 13:33

Les femmes journalistes du quotidien Les Échos font une grève antisexiste

Publié le 07/06/2013 à 11:30, mis à jour le 07/06/2013 à 13:33

Par Diane Bérard

Les femmes journalistes du quotidien français Les Échos font la grève. Elles protestent contre l’absence de la gent féminine dans des postes de direction.

«On nous dit qu’aucune femme ne correspondait aux profils recherchés! Les Échos ne manquent pourtant pas de femmes compétentes, motivées et ambitieuses. Mais elles ne sont pas considérées», expliquent les 70 signataires dans un communiqué.

Puisqu’on les considère invisibles, les femmes journalistes des Échos ont décidé de le devenir vraiment pour une journée. Elles continuent d’écrire des articles, mais elles ne le signent pas.

Alerté par cette grève, qui constitue l’aboutissement de plusieurs années de malaise au sein de la publication, le pdg des Échos, Francis Morel, a promis de rencontrer lundi les représentantes du mouvement.

Il promet des «mesures concrètes».

Les Échos a mis en place un plan de rattrapage salarial il y a un an. La direction n’a toutefois pas l’intention de l’accélérer. La ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a manifesté sur Twitter son appui au mouvement. Le déséquilibre n’a pas toujours été aussi criant.

Avant le rachat des Échos par le groupe LVMH, en 2007, le quotidien comptait trois femmes à la rédaction en chef.

Note de la rédaction: LesAffaires.com, le pendant québécois de Les Échos, compte plusieurs femmes parmi ses dirigeantes, dont Géraldine Martin, éditrice et rédactrice en chef du Groupe Les Affaires.

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