La Presse : les journalistes renoncent à la semaine de quatre jours

Publié le 20/11/2009 à 12:56

La Presse : les journalistes renoncent à la semaine de quatre jours

Publié le 20/11/2009 à 12:56

Par La Presse Canadienne

Huit syndicats au total représentent les employés du journal. Photo : LesAffaires.com

Une séance de négociations marathon qui a débuté jeudi matin pour se terminer vers 4h30 cette nuit a finalement mené à un déblocage dans les pourparlers entre les dirigeants de La Presse et trois de ses syndicats.

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Plusieurs points litigieux restaient toujours à régler quand les discussions ont repris jeudi - notamment le réaménagement des horaires de travail des journalistes sur cinq jours plutôt que quatre, ainsi que les questions de la durée de la nouvelle convention collective, des assurances et des congés fériés.

Il s'agissait de la troisième rencontre entre les deux parties en présence du conciliateur, la précédente ayant eu lieu samedi dernier. Entre ces deux séances, les deux parties avaient clairement présenté leurs positions au conciliateur, a expliqué le porte-parole intersyndical Rudy Le Cours, ce qui fait que les négociations ont repris dans une nouvelle ambiance d'optimisme.

Fini les folies...

«Le temps passait et on s'est dit que c'était fini les folies, a dit M. Le Cours en entrevue. Le signal avait passé qu'on allait y aller pour le vrai. On savait qu'on était condamnés à réussir, et pas seulement du côté de la partie syndicale.»

L'entente est intervenue entre La Presse et les syndicats de l'information, des employés de bureau et de l'informatique du journal, affiliés à la CSN.

Rudy Le Cours a ajouté que la partie patronale ne cherchait pas elle non plus la fermeture de La Presse. «Ce sont aussi leurs emplois qui étaient en jeu, a-t-il rappelé. Nous souhaitons tous la pérennité de La Presse. C'est une institution qui existe depuis 125 ans et on y est tous attachés.»

Selon ce qu'a dit M. Le Cours à TVA, les concessions se chiffrent à un peu moins de 10 millions de dollars.

Les syndiqués seront appelés à se prononcer sur la nouvelle entente vers la fin de la semaine prochaine.

La direction de La Presse a fait savoir plus tôt cette année que si elle n'arrivait pas à s'entendre avec ses employés sur de nouvelles conditions de travail d'ici le 1er décembre, elle mettrait fin à ses activités.

Huit syndicats au total représentent les employés du journal. La direction doit donc encore s'entendre avec un dernier syndicat, soit celui de ses employés de la distribution. Une séance de négociations entre les parties était prévue à 15h00 ce vendredi.

«Je suis d'un naturel optimiste et il y aura la même volonté de régler», a déclaré Rudy Le Cours. «Les parties sont condamnées à s'entendre», a-t-il ajouté.

Au début du mois, les membres du syndicat de la distribution avaient donné un mandat de grève à leurs représentants. Le syndicat rappelait à cette époque que l'employeur menaçait de réduire de près de la moitié le nombre de postes de distributeurs et d'assistants-distributeurs.

 

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