En entrevue, Denis Bolduc, secrétaire général du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) pour le Québec, affilié à la FTQ, qui était touché par ce conflit, a exprimé sa déception et confirmé que le syndicat avait épuisé tous ses recours. Il revient maintenant au gouvernement du Québec, selon lui, d'agir pour modifier les dispositions en question du Code du travail.
Aussi en entrevue, le président de la CSN, Louis Roy, a à son tour fait appel à la ministre du Travail, Lise Thériault, pour modifier la loi en respectant, selon lui, l'intention du législateur. Il a rappelé que ces dispositions législatives, vieilles de 35 ans, ne pouvaient prévoir que le travail de grévistes ou lock-outés pourrait aujourd'hui être fait à distance.
Le Conseil du patronat du Québec, quant à lui, a déjà affirmé que si Québec rouvrait le dossier du Code du travail comme le lui demandent les syndicats, il demanderait à son tour d'autres modifications qui seraient plus favorables aux employeurs.