[Photo : LesAffaires.com]
Des joueurs comme Netflix représentent une menace contre le système canadien de télédiffusion, plaident Bell et Astral devant le CRTC. Et le seul moyen de contrer cette menace est de compter sur des entreprises canadiennes avec des moyens et une large portée, ce que permettrait la transaction entre Bell et Astral, qui s’élèverait à 3 G$.
Les audiences devant le CRTC pour déterminer si cette deuxième tentative d’acquisition est acceptable ont débuté aujourd’hui. Comme lors des premières audiences, qui ont mené au refus du CRTC, Bell et Astral jouent la carte de la menace étrangère, laquelle n’est pas soumise aux mêmes règles que les diffuseurs nationaux.
Astral, qui possède entre autres les chaînes HBO Canada, Super Écran, affirme qu’elle n’a pas les rein assez solide pour offrir le contenu le plus recherché par les téléspectateurs et rivaliser avec des sociétés comme Netflix.
Ian Greenberg dit que son entreprise doit pouvoir compter sur d’importants moyens financiers. Astral les retrouverait chez Bell, selon lui. Quant à elle, Bell a besoin d’Astral pour son contenu et son rayonnement.
Netflix compte aujourd’hui 2 M d’abonnés, le double de l’année dernière à pareille date. On compte au Canada 12 millions de foyers abonnés à un service de télédiffusion par câble ou par satellite. La croissance dans ce secteur ralentit, notamment à cause des offres de concurrents qui utilisent l’Internet comme plate-forme de diffusion, soutiennent Bell et Astral.
