Bell-Astral, un «point de non retour», affirme Pierre Karl Péladeau

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 13:44

Bell-Astral, un «point de non retour», affirme Pierre Karl Péladeau

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 13:44

Domination du marché publicitaire

Bien que la transaction emmènerait presque à parité les parts du marché télévisuel francophone de Bell/Astral et Quebecor, elles seraient composées de façon différente, nettement à l’avantage de Bell, a avancé Quebecor.

Selon elle, sa part de marché de 30% est essentiellement attribuable à TVA (23%). Or, la popularité de TVA diminue d’environ 1% chaque année, selon son président, Pierre Dion. Surtout, la chaîne ne perçoit pas de redevances, comme les chaînes spécialisées, et est entièrement dépendante de la publicité.

Selon M. Dion, la domination de Bell sur le marché publicitaire canadien deviendrait si grande qu’elle pourrait se livrer à du « dumping » sur le marché québécois et ainsi assoiffer les chaînes qui en dépendent, comme TVA.

« Le marché québécois va être donné comme un bonus lors de ventes sur le marché anglophone », a prédit M. Dion.

Jouer du coude, page 3 

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