Les recours déposés soutiennent que la publicité de Hyundai et Kia ont exploité «le désir du demandeur et des membres du recours collectif d’acheter des véhicules à haute efficacité énergétique». Ils se seraient fiés à ces prétentions, «à leurs dépens», puisque les défendeurs auraient «significativement exagéré l’efficacité énergétique de leur véhicules», selon la requête, rédigée en anglais.
« Hyundai et Kia ont investi beaucoup de temps et d'argent pour vendre aux canadiens [sic] une histoire très convaincante, misant sur les inquiétudes de la population au sujet de l'augmentation du prix de l'essence et de la protection de l'environnement. Malheureusement pour les canadiens [sic], ce n'était qu'une partie de l'histoire », déclare Matthew Baer, avocat chez Siskinds, dans le communiqué émis par le cabinet.
Selon lui, les deux constructeurs «doivent expliquer aux canadiens [sic] quelles sont les données réelles de consommation de carburant, et leur préciser depuis quand [sic] ils en ont pris conscience». Il ajoute que Hyundai et Kia doivent aussi accorder «une indemnisation adéquate conformément à ce que les acheteurs méritent». «Le programme d'indemnisation que les sociétés ont annoncé y contribuera assurément mais ne constitue pas une réparation complète appropriée.»
Responsable du recours québécois, Samy Elnmer pense que le recours peut prendre environ un an à être autorisé.
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