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Les permis de bâtir ont peut-être atteint un sommet en quatre ans en décembre ( +11,1 % au Canada, + 10 % au Québec), les mises en chantier résidentielles elles encaissent un recul de 30 % dans la province en janvier, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
La baisse connue au Canada et dans l’Atlantique a entraîné un faible recul pour l’ensemble du pays, où les mises en chantier désaisonnalisées annualisées ont glissé de 199 900 à 197 900 entre décembre et janvier.
Au Québec, le nombre de mises en chantier a été de 1 712 en janvier 2012, contre 2 516 il y a un an. En rythme désaisonnalisé annualisé, le niveau des mises en chantier est passé de 43 000 à 28 200 entre décembre et janvier.
« Un certain relâchement du marché de la revente en 2011 ainsi que la popularité des copropriétés durant cette même période ont contribué à ce résultat », explique Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec.
Le recul le plus marqué des mises en chantier a été à Québec, avec une chute de 78 %. Sherbrooke et Trois-Rivières ont été les deux seules régions urbaines à connaître des gains de 10 et 73 % respectivement.
