Une enquête internationale realisée par le magazine The Economist révèle que les maisons canadiennes coûtent en moyenne 23,9 pour cent de plus que leur valeur réelle.
En outre, d'après l'étude, dont les résultats ont été dévoilés mercredi, le prix des résidences a monté en flèche de façon soutenue au cours des dernières années. Entre 1997 et 2010, l'augmentation a été chiffrée à 70 pour cent par The Economist.
La situation est certes moins critique qu'en Australie, où les acheteurs de maisons déboursent 63,2 pour cent de plus par rapport au véritable prix de leurs résidences, qu'à Hong Kong (58,1 pour cent) ou qu'en Espagne (47,6 pour cent), les trois marchés où l'immobilier est le plus surévalué des 20 pays ayant fait l'objet de cette analyse.
Aux États-Unis, où les prêts hypothécaires à haut risque ont mené à un nombre effarant de saisies immobilières lors de la crise économique, les acheteurs paieraient 4,6 pour cent de plus que la valeur réelle de leur maison.
Le pouvoir d'achat des consommateurs est nettement plus intéressant au Japon, où les maisons se vendent 34,6 pour cent moins cher que leur valeur réelle. Suivent l'Allemagne (- 12,9 pour cent) et la Suisse (- 6,4 pour cent).
Il y a un an, le marché de 15 des 20 pays étudiés avantageait les consommateurs. Cette année, ce nombre est passé à quatre.
Pour effectuer cette analyse, le magazine a divisé le prix payé pour une maison par le prix que le propriétaire aurait pu gagner annuellement en la louant. Un résultat élevé signifie que la maison est surévaluée tandis qu'un faible résultat indique qu'elle est sous-évaluée.
Selon PC.