Déjà 12 conseillers l'ont récemment quitté. Photo : Bloomberg.
À quelques mois des élections de mi-mandat, plusieurs conseillers clés du président Barack Obama viennent de claquer la porte. Parmi eux, nulle autre que Christina Romer, la responsable des conseillers économiques du chef de l’État.
Ainsi, Peter R. Orzag, le directeur du budget de la Maison-Blanche et Camille Johnston, la directrice de la communication de Michelle Obama, ont récemment présenté leur démisssion, selon une information du New York Times. Principale raison avancée : le rythme de travail trop élevé et la pression trop forte.
Linda Douglas, assistante de la communication à la Maison-Blanche, raconte ainsi avoir dormi quelque 12 heures le lendemain de sa démission. Même chose le lendemain, et le surlendemain. En fait, il lui a fallu deux semaines pour se sentir enfin reposée…
«J'en étais arrivé à un point où je me sentais presque traumatisée par la masse de travail que j'avais et par tout le stress que je ressentais quotidiennement, a-t-elle confié au New York Times. Quand j'ai démissionné, j'ai eu l'impression qu'un énorme poids s'enlevait de mes épaules».
La journée-type d’un fonctionnaire de la Maison-Blanche commence à 7h et fini à 20h. Et ce n’est pas fini : une fois à la maison, ils consultent leurs courriels et font mille et une autres tâches sur leurs portables. Et ce six, voire sept jours par semaine.
Que font aujourd’hui la douzaine de récents démissionnaires ? Certains occupent de nouveaux postes dans l’administration, moins «exigeants» : Don Gips, l'ancien directeur des ressources humaines de la présidence, est devenu ambassadeur en Afrique du Sud. D'autres se ruent vers le privé, où l’on est mieux payé pour moins d’heures travaillées : Désirée Rogers, l'ex-secrétaire aux affaires sociales de la Maison-Blanche, a été nommée directrice générale de Johnson Publishing, qui édite les magazines Ebony et Jet ; Camille Johnston va, quant à elle, devenir vice-présidente chez Siemens.