Un «rebond Barack Obama»?

Publié le 30/10/2008 à 00:00

Un «rebond Barack Obama»?

Publié le 30/10/2008 à 00:00

Par François Rochon

En effet, la Bourse américaine s'apprécie davantage en novembre lorsque les électeurs éjectent le parti au pouvoir lors d'élections présidentielles, révèle le Stock Trader's Almanac.
La Bourse s'apprécie alors de 2,5 %, tandis qu'elle ne gagne que 0,4 % quand le parti au pouvoir est réélu. " La défaite du parti au pouvoir reflète l'insatisfaction marquée des électeurs envers le statu quo. Les investisseurs célèbrent souvent le changement de garde lorsque l'économie et la Bourse vacillent ", écrit Jeffrey A. Hirsch dans l'Almanac Investors Newsletter.

" Wall Street ne croit pas encore à la possibilité qu'un président démocrate soit élu, mais la Bourse pourrait se regaillardir en novembre, car la perspective d'un nouveau leadership ferait sans doute du bien au marché ", dit M. Hirsch.

Ce regain est parfois de courte durée. Depuis 1901, la Bourse a perdu en moyenne 4,5 % au cours des cinq mois qui ont suivi l'élection d'un nouveau président.

De plus, les marchés boursiers baissent habituellement pendant les deux premières années des mandats présidentiels, car le nouveau chef prend des décisions impopulaires au début de son mandat. Cela signifie que la Bourse pourrait connaître une reprise plus durable vers la fin de 2010, souligne M. Hirsch.

À long terme, les Américains gagneraient à élire Obama, car les marchés affichent un meilleur rendement lors des quatre années d'un mandat présidentiel quand c'est un nouveau parti qui a été élu.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.