Un rapport indépendant a rapporté un climat de travail toxique à Rideau Hall. (Photo: Adrian Wyld, La Presse Canadienne)
Au lendemain de la démission de la gouverneure générale, Justin Trudeau maintient que son choix de Julie Payette en 2017 était le bon.
Le premier ministre n’a pas voulu dire si deux anciens employeurs de Mme Payette avaient été approchés par le gouvernement fédéral pour que soit vérifié le passé de l’ancienne astronaute avant qu’elle ne soit nommée au poste de gouverneure générale.
Il a vanté sa contribution positive alors qu’elle a mis l’accent sur la science. Puis, il a répété que tous ont droit à un milieu de travail sain et sécuritaire.
Mme Payette quitte ses fonctions alors qu’un rapport d’enquête confirme que des douzaines d’employés se sont plaints du traitement qu’elle leur a fait subir.
M. Trudeau a également annoncé qu’il avait parlé directement à la reine Elizabeth II, vendredi matin, pour l’informer du sort de sa représentante au Canada.
Le comportement de Mme Payette a été dénoncé dans des reportages de CBC depuis l’été dernier. Le gouvernement fédéral avait confié une enquête à une firme privée.
C’est le rapport de cette enquête qui a provoqué une rencontre en personne entre M. Trudeau et Mme Payette, rencontre au cours de laquelle elle a annoncé sa démission.
