Selon lui, la récession pourrait même faire reculer les recettes provenant de la taxe de vente et de l'impôt au cours du présent exercice, qui se terminera le 31 mars prochain. C'est sans compter que les changements apportés par Ottawa au régime de péréquation risquent de réduire les sommes versées au Québec à compter de l'exercice 2010-11.
La firme new-yorkaise a néanmoins souligné que les réserves budgétaires accumulées depuis 2006-07 allaient aider Québec à amortir le choc.
Standard & Poor's attribue donc des perspectives "stables" à Québec, s'attendant à ce que la croissance des revenus et les résultats financiers du gouvernement reviennent aux niveaux des dernières années, alors que l'Etat dégageait de modestes excédents budgétaires.
L'agence n'exclut pas que le produit intérieur brut de la province recule en 2009, mais elle entrevoit le retour à la croissance dès 2010. Pour ce qui est de l'augmentation du fardeau de la dette publique, elle devrait cesser dès 2011, prévoit Standard & Poor's.