Réactions au départ de Monique Jérôme-Forget

Publié le 08/04/2009 à 00:00

Réactions au départ de Monique Jérôme-Forget

Publié le 08/04/2009 à 00:00

Raymond Bachand hériterait des Finances

Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, trace un bilan positif du passage en politique de Monique Jérôme-Forget. Il estime que Montréal perd une alliée avec la démission de la ministre des Finances du Québec.

L’éditeur émérite du Journal Les Affaires, Jean-Paul Gagné, se dit peu surpris par l’annonce de la démission de la ministre des Finances. Il soutient que le candidat logique pour lui succéder est Raymond Bachand, actuellement ministre du Développement économique.

Au nombre des réalisations de la ministre, le premier ministre Jean Charest a cité le règlement de l'équité salariale, la présentation d'un ambitieux programme d'infrastructures, ainsi qu'une bonne gestion des finances publiques.

À ses côtés lors de l'annonce de sa démission ce matin, il a aussi souligné que la colorée ministre des Finances demeurera un exemple pour les femmes du Québec.

La chef péquiste Pauline Marois estime que le gouvernement Charest encaisse une lourde perte avec le départ de la ministre Jérôme-Forget.

Mme Marois indique que la ministre a perdu beaucoup de lustre au cours des derniers mois, en raison des pertes de la Caisse de dépôt, de la nomination controversée de Michael Sabia et du piètre état des finances publiques.

Toutefois, elle indique que le gouvernement libéral perd un autre gros morceau, après le départ de Philippe Couillard en juin dernier.

L’ADQ juge que le premier ministre du Québec vient de perdre son «principal bouclier». C'est ainsi que le porte-parole adéquiste en matière de finances, François Bonnardel, a réagi à l'annonce du retrait de la vie politique de Mme Jérôme-Forget.

Selon lui, cette dernière est allée au front pour Jean Charest et a perdu beaucoup de crédibilité au cours des derniers mois, en raison de la piètre situation des finances publiques et de la crise à la Caisse de dépôt et placement.

De son côté, le ministre fédéral des Travaux publics, Christian Paradis, a reconnu en Monique Jérôme-Forget une personnalité marquante du gouvernement du Québec. Selon lui, elle a eu une grande contribution et a laissé sa marque. Il a reconnu en elle «quelqu’un de solide».

De côté des entrepreneurs, le vice-président de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Simon Prévost, a souligné le départ de la ministre. «Madame Jérôme-Forget a démontré un souci marqué envers l'assainissement des finances publiques et la compétitivité fiscale du Québec», a indiqué monsieur Prévost. 

De son côté, l'Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP) salue la «grande compétence» et l’intelligence de Monique Jérôme-Forget tout en dénonçant son manque de sensibilité à l'endroit des retraités des secteurs public et parapublic.

L’AQRP estime que son image restera affectée par les pertes historiques de près de 40 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec. «Son départ ne fait qu'ajouter au climat malsain qui règne actuellement dans toute cette affaire et justifie d'autant plus la tenue d'une commission d'enquête», a déclaré la présidente de l'AQRP Madelaine Michaud.

Avec PC


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