D'abord, ils réagissent à ce vieil adage financier qui dit « Buy on the rumor, sell on the news ». Et comme ils ont beaucoup grimpé depuis une dizaine de jours dans l'attente de ce résultat, ils reviennent aujourd'hui sur terre.
D'autant plus que les récentes nouvelles économiques ne sont pas jolies : l'Europe s'enfonce sérieusement dans la récession, la production manufacturière américaine est à son plus bas niveau depuis le début des années 1980, et les citoyens américains continuent de perdre leur maison à un rythme effarant : en moyenne, 2 500 par jour.
Nous aurons les chiffres sur l'emploi et le chômage jeudi (Canada) et vendredi (États-Unis). Ici, on pourrait encore souffler un peu. Au sud, les données ne seront pas réjouissantes.
Le travail qui attend le nouveau président est colossal. Il serait illusoire de croire qu'il peut renverser le courant à lui seul. Barack Obama n'est pas un sauveur, comme le mentionnait mon collègue Bernard Mooney dans son blogue l'autre jour. Mais il peut énergiser toute une société qui a le moral dans les talons. S'il y parvient, s'il peut insuffler un peu de confiance dans une économie à la dérive, ce sera déjà beaucoup.
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