Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) accueille favorablement certaines recommandations du rapport du Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises.
Michael Sabia estime que le document, rendu public en même temps que le budget du ministre des Finances Nicolas Marceau la semaine dernière, est un "coffre d'outils" intéressant mais qu'il il faudra être sélectif lorsque viendra le temps de mettre de l'avant certaines propositions.
En juin 2013, le gouvernement Marois avait confié à un comité, présidé par Claude Séguin, un haut dirigeant de CGI, le mandat de trouver des pistes de solution afin de retenir des sièges sociaux au Québec en cas d'offres publiques d'achat (OPA) non sollicitées.
Le rapport propose notamment trois recommandations, dont une visant à procurer plus de pouvoir aux actionnaires qui possèdent leurs titres depuis plus de deux ans, ce qui leur permettrait ainsi de détenir deux droits de vote par action plutôt qu'un seul.
En marge du dévoilement des résultats annuels de la CDPQ, mercredi, à Montréal, M. Sabia a affirmé qu'il fallait trouver un "équilibre" dans le dossier des OPA hostiles qui pourraient viser certaines sociétés québécoises.
Insistant sur le fait que le dossier de la protection des entreprises soulevait une multitude de questions, le pdg de la Caisse a affirmé que les sociétés ne pouvaient être traitées comme certaines commodités qui se vendent et s'échangent à court terme.
