Le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. (Photo: LesAffaires.com)
Le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, reconnaît que des gestes inappropriés ont pu être posés par des employés de la société d'État au cours des dernières années, mais refuse toutefois de parler de malversations.
À la lumière des révélations de la Commission Charbonneau, les partis d'opposition l'ont talonné, lundi, en commission parlementaire, pour obtenir la divulgation des enquêtes qui ont permis de faire la lumière sur ces cas, mais en vain.
Thierry Vandal comparaissait à la commission parlementaire sur l'étude des crédits du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles.
Il a dit qu'il n'a pas eu connaissance de cas de collusion, et qu'il n'a pas souvenir non plus de cas de malversations, depuis son arrivée en 2005.
Cependant, quant à savoir si des individus ont pu poser des gestes inappropriés de façon épisodique et isolée, oui c'est possible, comme il l'a expliqué, et ces individus ont été congédiés ou sanctionnés.
Le député péquiste Bernard Drainville a donc demandé à Thierry Vandal de rendre publiques les enquêtes qui ont mis au jour ces cas. Le patron d'Hydro a toutefois refusé de s'engager et a plutôt répondu qu'il allait acheminer la demande au comité de vérification de la société d'État.
