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Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme que le gouvernement fédéral a la marge de manœuvre nécessaire pour augmenter ses dépenses tout en demeurant financièrement viable à long terme, ce qui n’est pas le cas de nombreuses provinces.
Selon le DPB, Yves Giroux, sur la base des politiques et programmes actuels, le gouvernement fédéral pourrait augmenter de façon permanente ses dépenses, ou réduire les impôts d’environ 41 milliards $, et maintenir à long terme la proportion actuelle de la dette relativement au PIB.
Il s’agit probablement d’une bonne nouvelle pour le gouvernement libéral, qui a été critiqué par les conservateurs pour avoir accumulé des dizaines de milliards de dollars de dette fédérale supplémentaire au cours des dernières années.
L’évaluation faite par le DPB indique également que le Québec, la Nouvelle-Écosse et l’Ontario ont tous une marge de manœuvre pour augmenter leurs dépenses ou pour réduire les impôts.
L’évaluation de M. Giroux a été cependant moins positive pour le Manitoba, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, qui risquent d’être submergés par la dette à long terme, selon lui.
Cela s’explique en partie par la hausse des coûts des soins de santé ainsi que par la baisse prévue du montant que les provinces devraient recevoir du gouvernement fédéral.
M. Giroux dit que le gouvernement fédéral, qui a subi des pressions pour changer la formule visant à décider quelles provinces recevront les paiements de péréquation, pourrait utiliser une partie de sa propre marge financière pour aider ces provinces.