Malgré l'important écart qui sépare les parties, le président du Conseil du trésor Martin Coiteux se dit optimiste pour l'issue des négociations qui viennent de commencer en vue du renouvellement des conventions collectives des secteurs public et parapublic.
Le ministre responsable de l'Administration était de passage à Laval, jeudi, où il s'est adressé à la Chambre de commerce et d'industrie de Laval.
Et, étonnamment, contrairement à ce qui avait été le cas avec l'ex-ministre de l'Éducation Yves Bolduc et le premier ministre Philippe Couillard lorsqu'ils avaient pris la parole devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, aucun manifestant ne s'est pointé, ni à l'extérieur ni dans l'enceinte.
Dans son allocution devant les gens d'affaires de Laval, le ministre Coiteux a invité les représentants syndicaux du secteur public à faire preuve d' "ouverture", voire à être des "agents de changement".
Interrogé après son allocution, le président du Conseil du trésor a martelé son message voulant que les propositions du gouvernement aux syndiqués étaient "raisonnables" compte tenu du contexte économique, et que les choses devaient changer.
Il a répété qu'il n'était pas question de repousser la date du retour à l'équilibre budgétaire, soit 2015-2016, et pas question non plus de hausser les impôts pour pouvoir financer les demandes syndicales.
Le gouvernement propose aux syndiqués trois pour cent d'augmentation sur cinq ans. Les syndiqués revendiquent 13,5 pour cent sur trois ans.