Louise Harel assure avoir établi des "règles strictes et transparentes" depuis son arrivée à la tête de Vision Montréal, et nie catégoriquement avoir bénéficié des systèmes de financement illicites décrits par Benoît Labonté.
Répondant vendredi aux affirmations faites par son ancien numéro deux lors d'une entrevue diffusée jeudi soir à Radio-Canada, elle a insisté sur le fait qu'elle n'a pas non plus l'intention d'en bénéficier.
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En point de presse, à Montréal, Mme Harel a assuré que les noms de tous ceux qui ont contribué à la caisse de son parti sont indiqués sur son site Web, de même que les montants de leurs dons.
La chef de Vision Montréal a aussi demandé à nouveau au premier ministre Jean Charest de donner suite au large consensus qui existe, selon elle, en faveur de la tenue d'une enquête publique sur la corruption dans le monde politique.
Louise Harel en a profité pour inviter les gens à aller voter le 1er novembre et à reprendre ainsi le contrôle de leur hôtel de ville. Elle a réitéré sa promesse d'y faire le ménage, si elle est élue.
