(Photo: 123RF)
L’ambassadrice du Canada aux États−Unis estime que les liens tissés par les deux pays lors de la renégociation de l’accord de libre−échange en 2018 expliquent en grande partie le succès des efforts communs déployés pour gérer la pandémie actuelle.
Kirsten Hillman, qui était au coeur de ces négociations qui ont abouti à l’Accord Canada−États−Unis−Mexique (ACÉUM), a déclaré que les relations diplomatiques qui en découlent ont permis de procéder rapidement et de façon ordonnée à une interdiction des déplacements non essentiels entre les deux pays.
Selon Mme Hillman, l’ACÉUM, entré en vigueur il y a un mois, a donné le ton ensuite aux pourparlers en cours pour préserver les chaînes d’approvisionnement, faciliter les importations d’équipement de protection personnelle et les déplacements transfrontaliers du personnel médical essentiel.
Le Canada et les États−Unis ont depuis convenu de prolonger la fermeture partielle des frontières — qui continue toutefois de permettre le commerce, pour l’instant jusqu’au 21 mai.
L’ambassadrice Hillman soutient que les deux pays surveillent de près les travailleurs de la santé qui traversent la frontière afin de s’assurer qu’ils ne transportent pas le coronavirus de l’autre côté.
Elle croit que cette pandémie ne fera que renforcer la compréhension de l’importance, au Canada comme aux États−Unis, de cette relation bilatérale complexe et extrêmement intégrée.
