Les économistes comptent sur Obama

Publié le 01/10/2008 à 00:00

Les économistes comptent sur Obama

Publié le 01/10/2008 à 00:00

Par François Rochon
Invités hier à donner leur avis sur « l'avenir du capitalisme et la crise des subprimes » dans le cadre d'une table ronde organisée hier par le département des sciences économiques, les économistes Pierre Fortin, Bernard Élie et Philipp Merrigan ont affirmé combien l'avenir de la planète dépend, plus que jamais, de l'issue d'élections à venir dans un seul pays, les États-Unis.

« Nous avons besoin d'un nouveau New Deal. Il faut redistribuer la richesse », soutient Bernard Élie.

« L'économie américaine peut s'effondrer en raison de l'effet de contagion de la bulle spéculative. Il faut réglementer le secteur financier », affirme Philipp Merrigan.

« Le plan Paulson était insuffisant. Bientôt les fonds spéculatifs seront en difficulté », surenchérit Pierre Fortin.

Selon eux, la clé se trouve à Washington, au bureau ovale de la Maison Blanche.

L’assistance, constituée d'une centaine de jeunes étudiants, s'est montrée très attentive aux propos parfois pessimistes des trois professeurs qui ont rappelé l'impact réel d'une crise.

« Si on frappe un mur comme en 1929 et que le taux de chômage dépasse 30 % à Montréal, inutile alors de compter sur l'assurance chômage, car l'État n'aura plus les moyens d'assurer ces services de base à la population », a averti Bernard Élie.

La prochaine édition de Finance et Investissement publiera un compte-rendu plus complet de la table ronde d'hier.

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