Dans la controverse à la suite de révélations sur son passé, le ministre de l'Environnement Daniel Breton a démissionné de son poste.
Dans une brève déclaration, M. Breton a expliqué qu'il avait offert sa démission à la première ministre Pauline Marois, jeudi matin.
«J'ai posé ce geste parce que je ne voulais pas nuire à son travail et au travail du gouvernement», a-t-il noté, visiblement ébranlé par la tournure des événements.
M. Breton a expliqué qu'il se consacrerait désormais à son travail de député de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
«Faire preuve de solidarité et de compassion, c'est ce que je vais m'employer à faire au cours des prochaines semaines et des prochains mois», a conclu le député péquiste avant de quitter la salle, refusant de répondre aux questions des journalistes.
Des médias ont révélé, mercredi, que l'ex-militant environnementaliste avait quelques taches à son dossier. Il a entre autres été déclaré coupable de trois chefs d'accusation de fraude pour de fausses déclarations à la Loi sur l'assurance chômage en 1988.
Son dossier contiendrait aussi une condamnation à une amende de 400 $ en 2007 dans le cadre d'une poursuite intentée par le sous-ministre du Revenu.
Il aurait par ailleurs été condamné pour «conduite alors que le permis est révoqué» en 1997. De plus, il aurait été condamné à plusieurs amendes, notamment pour excès de vitesse.
Il semblerait que le bureau de la première ministre n'était pas au courant des déboires de M. Breton avec le fisc et l'assurance-emploi.