World Fuel Services et sa société affiliée Western Petroleum Company sont identifiées dans l'ordonnance déposée lundi par le gouvernement québécois comme les propriétaires du pétrole qui se trouvait dans le convoi de la MMA.
Ces compagnies «ont seulement manifesté leur intention de récupérer le pétrole qui n'a pas été émis, déposé, dégagé ou rejeté dans l'environnement» _ donc, dans les neuf wagons ayant conservé l'ensemble de leur contenu, soit 900 000 litres, d'après les chiffres de Québec.
«Ce qu'on sait de différentes sources, c'est que pour le moment, ils n'avaient pas manifesté de façon claire et précise leur intention de récupérer le pétrole qui se retrouve partout dans les sols et les rivières. C'est bien sûr que ce n'est pas suffisant pour nous», a affirmé en entrevue téléphonique Michel Rousseau, sous-ministre adjoint au ministère de l'Environnement.
World Fuel Services a confirmé lundi la réception de l'avis juridique produit par Québec.
«Nous faisons présentement traduire l'ordonnance afin d'être en mesure de l'étudier», a affirmé à l'autre bout du fil Carmen Garcia, responsable des communications de la société établie à Miami.
Les personnes morales visées par l'ordonnance gouvernementale bénéficient d'un délai de 24 heures pour témoigner de leurs intentions.