Labeaume présente sa stratégie de développement économique

Publié le 13/12/2011 à 17:20, mis à jour le 16/12/2011 à 15:11

Labeaume présente sa stratégie de développement économique

Publié le 13/12/2011 à 17:20, mis à jour le 16/12/2011 à 15:11

Entrepreneuriat, recherche et haute technologie : le maire de Québec Régis Labeaume entend miser sur ces forces pour stimuler l’économie de la ville. Il a annoncé hier midi devant la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) une série d’initiatives destinées à soutenir en particulier les technologies, alors que se pointera en 2013 la fin des l’aide fiscale accordée aux entreprises du quartier Saint-Roch.

«Ce qui est le plus payant en termes de création de richesse à Québec, c’est l’innovation technologique et la recherche. On était dû pour recommencer à en parler», a affirmé le maire en point de presse après la présentation de sa stratégie de développement économique devant plus de 500 membres de la CCIQ au Château Frontenac.

Même si des études ont démontré le risque de voir partir bon nombre d’entreprises technologiques du quartier Saint-Roch lorsque prendront fin les crédits d’impôts du gouvernement provincial, le maire Labeaume ne se battra pas pour la prolongation de ces incitatifs particuliers, car il juge que l’élan a été donné. Il faut selon lui envisager d’autres formes de stimulations.

Le maire de Québec pense pouvoir consacrer au moins 45 M$ d’ici 2018 à sa stratégie de développement économique, «c’est un strict minimum», a-t-il précisé. Il se servira entre autres des 35 M$ découlant des programmes ACCORD et du Fonds de l’innovation de la Capitale-Nationale.

Parmi les projets sur la table, deux parcs technologiques supplémentaires, qui auront chacun leur spécialisation, seront ouverts et pourront accueillir une trentaine d’immeubles industriels.

Le maire veut aussi maintenir le statut de ville branchée de Québec en augmentant encore le nombre de bornes WI-FI. Il veut aussi se montrer très accommodant envers les entreprises qui veulent tester des produits technologiques en ville et mettre en place un système d’incubation destiné aux nouvelles entreprises des sciences de la vie et de l’optique photonique.

«La ville de Québec n’est pas elle-même un entrepreneur, un créateur de richesse, mais elle a décidé d’être l’alliée de ceux et celles qui ont à coeur le développement de Québec», a dit M. Labeaume.

L’action la plus visible de son plan de développement sera la création de la place Technoculture, un projet mené par le pdg de Beenox, Dominique Brown. Il naîtra d’une alliance entre les arts et le numérique. D’immenses surfaces des édifices entourant le jardin Saint-Roch serviront à projeter des œuvres d’art.

Québec veut par ailleurs investir pour stimuler la culture entrepreneuriale. À partir de mars, des formations nommées «FastTrac» seront offertes à l’INRS aux entrepreneurs en hautes technologies grâce à une entente conclue entre Québec International et la Fondation Kauffman, une organisation américaine spécialisée en entrepreneuriat qui joue un rôle conseil auprès du gouvernement américain.

Il y aura aussi un programme d’investissement pour faciliter le financement aux jeunes entrepreneurs et la création d’une cellule de mentorat spécialisée en haute technologie. L’École d’entrepreneurship de Beauce va aussi donner des activités de formation à Québec.

Enfin, Régis Labeaume veut continuer d’investir pour garder une belle qualité de vie en ville, un élément clé pour attirer les travailleurs dont elle a besoin. En 2013, pour la première fois de son histoire récente, la population en âge de travailler va diminuer à Québec; ce qui inquiète à un moment où, déjà, une pénurie de main d’œuvre affecte des secteurs de l’économie, notamment dans les hautes technologies.

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