La Caisse de dépôt et placement du Québec vient de revenir dans les premiers de classe lorsqu’on la compare aux autres caisses de retraite du pays.

Le bas de laine des Québécois a enregistré un rendement de 13,6 % en 2010, alors qu’elle a connu un rendement de 10 % l’année précédente, et une impressionnante perte de 25 % en 2008.

Une fois comparé à l’indice RBC Dexia, qui évalue les régimes de retraite de plus de un milliards de dollars, la Caisse se place dans le premier quartile, soit le quart des institutions les plus performantes.

Ce rendement dépasse de plus de quatre points de pourcentage l’indice de référence de la Caisse, qui se situe à 9,5 %.

L’actif de la Caisse, une fois que l’on tient compte de ses dettes, totalise 151,7 milliards $, soit un peu moins que les 155,4 milliards $ que l’institution avait en 2007, avant l’éclatement de la crise financière.

Les portefeuilles d’actions de la société d’État ont connu une performance de 14,6 %, principalement attribuable au rebond boursier connu vers la fin de l’année. Les placements boursiers de la Caisse représentent maintenant 48 % des actifs totaux, avec une valeur de 72,3 milliards $.

Les placements privés ont connu un bond de 26,7 % au courant de l’année.

Les placements à revenus fixes, comprenant les obligations et les dettes immobilières, ont enregistré un rendement de 9,7 %.

D’ailleurs, les prêts immobiliers, qui représentaient un talon d’Achille pour la Caisse jusqu’à l’an dernier à cause des prêts mezzanines, ont connu un revirement de situation. Le portefeuille de dettes immobilières a connu un rendement de 17,1 %, soit dix points de pourcentage au-dessus de l’indice de référence.

Les placements immobiliers de la Caisse ont aussi connu un bond important, avec un rendement de 13,4 %. Du côté des infrastructures, dont fait partie le placement de la Caisse dans les aéroports de Londres (BAA), l’Appréciation a été de 25,4 %.

Au 30 juin dernier, la Caisse affichait un rendement de 2,33 % pour la première moitié de l’année 2010.