Francophonie
Ces dernières années, les rumeurs persistantes voulant qu'il multipliait les démarches en vue de poursuivre sa carrière à l'étranger après la politique, à la tête d'un organisme international, ne paraissent donc pas fondées, pour l'instant du moins. Car à court terme, ses plans de carrière réels ou présumés à l'international semblent avoir été mis entre parenthèses.
Dans les corridors de l'Assemblée nationale, une de ces rumeurs laissait croire qu'il cherchait à se positionner comme futur secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), poste occupé par Abdou Diouf depuis 2002. Mais de proches collaborateurs assurent que c'est complètement faux et qu'au contraire, M. Charest a milité pour la réélection de M. Diouf à la tête de l'organisation en 2010. On affirme aussi qu'il n'a pas levé le petit doigt pendant son règne de premier ministre ou après pour manifester son intérêt en vue d'obtenir un éventuel poste à l'international.
Plus que tous ses prédécesseurs, durant son règne, l'ex-premier ministre Charest a démontré sa préoccupation pour le rayonnement international du Québec, notamment en effectuant un nombre record de missions à l'étranger et en cultivant un impressionnant réseau de relations et d'amitiés dans plusieurs pays.