Nouvelle tuile pour François Legault: le candidat-vedette de la CAQ lors du scrutin de 2012, Jacques Duchesneau, annonce qu'il tire sa révérence.
M. Duchesneau a confirmé mercredi en point de presse, en compagnie de son chef, ce dont tout le monde se doutait déjà, à savoir qu'il ne sera pas candidat pour la Coalition avenir Québec (CAQ) lors des prochaines élections générales, attendues sous peu.
Depuis des mois, le député de Saint-Jérôme, reconnu pour sa lutte à la corruption, se faisait de plus en plus discret et la rumeur courait qu'il songeait sérieusement à quitter la vie politique.
Il a dit avoir fait le constat que son parti avait de la difficulté à gagner la faveur populaire.
L'ancien policier était une grosse prise pour M. Legault, en 2012. Ce dernier avait d'avance récompensé son candidat, en disant qu'il serait nommé vice-premier ministre s'il formait le gouvernement. M. Duchesneau avait réagi en disant qu'il aurait beaucoup de pouvoirs, et nommerait lui-même des ministres, une prérogative exclusive du chef du gouvernement.
L'ancien dirigeant de l'Unité anticollusion du ministère des Transports, qui s'est bâti une réputation de redresseur de torts, avait permis à la CAQ de se positionner comme le parti le mieux placé pour lutter efficacement contre la corruption.
Par ailleurs, un monument de l'Assemblée nationale pourrait aussi faire ses adieux à la politique d'ici quelques jours.
Élu sans interruption depuis la première victoire du Parti québécois dirigé par René Lévesque en 1976, le député d'Abitibi-Ouest, François Gendron, songe à rentrer dans ses terres.
Âgé de 69 ans, M. Gendron a éprouvé des ennuis de santé récemment _ il a été hospitalisé quelques jours pour des douleurs au thorax _ et a entamé une réflexion sur son avenir politique.