Investissement Québec a déjà atteint ses objectifs de réduction de coûts

Publié le 17/04/2012 à 15:39, mis à jour le 17/04/2012 à 17:24

Investissement Québec a déjà atteint ses objectifs de réduction de coûts

Publié le 17/04/2012 à 15:39, mis à jour le 17/04/2012 à 17:24

Jacques Daoust, président et chef de la direction d'Investissement Québec.

La nouvelle mouture d’Investissement Québec, fusionnée avec la Société générale de financement (SGF), n'a mis qu'un an pour atteindre les objectifs de réduction de coûts que lui avait fixés le gouvernement.

Au terme d’une première année d’activités, Investissement Québec a réalisé des économies annuelles récurrentes de 15M$, ce qu’il ne devait accomplir en principe avant 2013, a révélé Jacques Daoust, président et chef de la direction de la société. 

Selon M. Daoust, l'organisme est parvenu à ce résultat grâce à la rapidité des réductions d’effectifs et à la «consolidation» de ses bureaux, à Montréal et Québec notamment. «Pour réussir pleinement une fusion (…), il faut réaliser 90% du travail dans les 90 premiers jours (…)», a-t-il dit lors d'une conférence donnée ce midi, à Montréal

Le regroupements des deux sociétés avait mené le nombre de cadres à 25 (14 de la SGF et 11 d’IQ) et le nombre d’employés à 550, dont une centaine de la SGF. Un an plus tard, l’organisme compte 10 cadres en moins pour un total de 15, et a vu son nombre d’employés réduire d’une centaine pour atteindre 450 employés.

Les 17 bureaux régionaux et 12 bureaux internationaux d’Investissement Québec ont par contre été conservés. 

Évoquant la difficulté que présentait la réunion de deux cultures organisationnelles et institutionnelles différentes, Jacques Daoust affirme là aussi avoir réussi à la tâche, sans pour autant être venu à bout de tous les défis.

Parmi eux, il a parlé de «quelques défis au niveau des négociations des conventions collectives». À ce propos, le président s’est dit persuadé que ces discussions se finaliseront «dans le respect des équipes en place et des réductions budgétaires (…) demandées».

La mission d’Investissement Québec est double. D’une part, il se veut le mandataire du gouvernement du Québec pour la gestion de mesures et programmes gouvernementaux (crédit d’impôt pour la R&D, financement à l’exportation, prêts et subventions) regroupés dans le Fonds de développement économique, d’une valeur aujourd’hui de 4 G$ .

Par ailleurs, Investissement se veut le gestionnaire de fonds lui appartenant en propre (produits financiers et services conseils). La valeur du portefeuille d’Investissement Québec, dans les fonds qui lui appartiennent en propre, atteignait les 7,2G$ au 31 décembre dernier.

De son avis, c’est entre autres grâce à l’intervention énergique d’Investissement Québec que le projet diamantaire de la minière Stornoway Diamond Corporation, à 350 km au nord de Chibougamau, verra le jour. Ce projet, dont investissement Québec détient une participation de 37%, devrait entraîner des investissements de 800M$ et créer quelque 300 emplois permanents,

Au cours de l’exercice terminé le 31 mars dernier, Investissement Québec affirme, au chapitre des fonds qui appartiennent en propre à Investissement Québec, avoir réalisé 1400 interventions financières pour une valeur de financement totale de près d’1G$. Ces gestes appuient des projets d’investissement de plus de 5G$.

Au chapitre du Fonds du développement économique, où il agit à titre de mandataire du gouvernement, Investissement Québec affirme avoir réalisé 150 interventions financières, pour un total de 550M$ en financement. Ce qui aurait permit d’appuyer des projets de plus de 2G$, «créant ou sauvegardant plus de 8 000 emplois».

 

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