Des allégations que M. Tremblay a rejetées à nouveau catégoriquement, lundi soir, affirmant qu'il ne savait rien de présumées manoeuvres frauduleuses dans le financement de son parti.
D'autres témoins ont exposé au grand jour un système de corruption et de collusion solidement enraciné à l'hôtel de ville de Montréal, qui aurait coûté aux contribuables des millions de dollars.
En vertu de ce système, la valeur des contrats d'infrastructure octroyés par l'administration municipale était frauduleusement gonflée. L'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito a d'ailleurs affirmé devant la commission Charbonneau que le parti du maire Tremblay empochait 3,0 pour cent de la valeur de ces contrats truqués.
Plusieurs ministres du gouvernement Marois ont depuis "invité" M. Tremblay
à "réfléchir à son avenir". Le maire avait beau clamer son innocence, sa position à la tête de la métropole devenait intenable.
En vertu de la Loi des cités et villes, une élection complémentaire n'est pas nécessaire parce que le maire Tremblay a annoncé son départ moins d'un an avant la tenue des prochaines élections générales, en novembre 2013. Il revient donc au conseil municipal de choisir le maire par intérim.
Un ancien ministre libéral (page suivante)