Guy Breton, le recteur de l’Université de Montréal, suggère à Québec d’offrir des incitatifs fiscaux . Photo : UdeM
Guy Breton, le recteur de l’université de Montréal, fait appel au milieu des affaires et aux contribuables québécois pour qu’ils financent davantage les universités.
M. Breton suggère au gouvernement du Québec d’offrir des incitatifs fiscaux, semblables à ceux qui existent pour soutenir l’industrie cinématographique, aux entreprises qui financeraient des recherches menées dans un domaine non relié à leur domaine d’activité et aux individus qui deviendraient des partenaires des universités.
« Je souhaite que ce nouvel espace fiscal soit plus qu’un levier financier, qu’il devienne le baromètre de la valeur que nous accordons à l’éducation », a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé mardi le 30 novembre devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain,
M. Breton prône également le dégel progressif des frais de scolarité, le financement adéquat des activités de recherche des universités – qui sont déficitaires - et il s’engage à augmenter son offre de formation continue, professionnelle et culturelle dans le but de diversifier les sources de revenus de son université.
Mais il assure que, sans incitatifs fiscaux, cela ne sera pas suffisant. L’an dernier, les universités québécoises recevaient en financement 4,000$ de moins par étudiant que leurs comparables canadiennes.