Après des semaines de luttes partisanes, le président Barack Obama et les leaders à la Chambre des représentants tentaient toujours, samedi, de trouver un compromis de dernière minute pour éviter que le gouvernement américain ne se retrouve en défaut de paiement mardi prochain.
Lors d'une allocution de grande importance prononcée sur le parquet du Sénat, tard samedi soir, le leader de la majorité démocrate, Harry Reid, a déclaré qu'il restait encore plusieurs détails à régler, et encore une bonne distance à franchir.
Mais le fait que, selon le sénateur, des pourparlers avaient alors lieu à la Maison-Blanche et que, toujours selon M. Reid, des progrès avaient été réalisés laissaient croire que les États-Unis parviendraient peut-être à éviter une situation de défaut de paiement.
Aucun responsable de la Maison-Blanche n'a commenté ces nouveaux développements.
Plus tôt samedi, il n'existait pourtant aucune preuve claire et nette que des progrès avaient été réalisés, seulement des expressions d'anxiété dans les visages des législateurs devant la possibilité de plus en plus grandissante que l'économie du pays ne soit embourbée dans une situation potentiellement catastrophique.
Il ne reste que trois jours avant la date limite pour rehausser le plafond de la dette. Si un projet de loi n'est pas adopté d'ici mardi, le Trésor sera à court d'argent pour payer l'ensemble des factures du pays, selon les responsables de l'administration. Un défaut de paiement pourrait s'avérer catastrophique pour l'économie des États-Unis et créer une onde de choc ailleurs sur la planète.