Le gouvernement Marois a accueilli avec un mélange de tristesse et de soulagement, mardi matin, la décision de Gérald Tremblay de quitter la mairie de Montréal.
Les ministres Jean-François Lisée, responsable de Montréal, et Sylvain Gaudreault, des Affaires municipales, ont réagi conjointement au nom du gouvernement, en point de presse, au lendemain de la démission annoncée du maire de Montréal.
Ils ont indiqué que la première ministre Pauline Marois s'était entretenue avec le maire Tremblay samedi pour faire le point sur la situation.
Il n'est pas question pour Québec de provoquer une élection partielle à court terme pour trouver rapidement un successeur à M. Tremblay. L'élection municipale aura donc lieu comme prévu en novembre 2013, a dit le ministre Gaudreault.
Dans les circonstances, la décision de M. Tremblay de partir est sage et responsable, a soutenu le ministre Gaudreault.
Il faut donner à M. Tremblay le bénéfice du doute, a indiqué pour sa part le ministre Lisée.
Tout sera mis en oeuvre pour que les grands projets en cours à Montréal suivent leur cours normalement, a ajouté M. Gaudreault, voulant se faire rassurant pour la suite des choses.
Au cours des dernières semaines, dans la foulée de témoignages incriminants entendus à la Commission Charbonneau, Gérald Tremblay faisait l'objet d'intenses pressions de toutes parts pour démissionner. Après quelques jours de réflexion, il a rendu les armes lundi soir en annonçant qu'il quittait l'hôtel de ville. Élu maire en 2001, il aura accompli trois mandats.